La Tribu des Oulad Daoud (Aurès) – 2ème partie -
19 01 2021
Fractions
La tribu des Oulad Daoud se compose de cinq sections dont les habitants, au nombre de 9.225, sont disséminés sur tout son territoire formé par une bande de terrain allant du Nord-Est au Sud-Ouest et d’une longueur de 70 kilomètres environ sur une largeur moyenne de 20 kilomètres.
Par suite du mélange de ces cinq fractions, il n’est pas possible de présenter une étude particulière de chacune d’elles.
Les principaux villages de la tribu sont, en commençant par le Sud-Ouest : Guelfen, Tazmalt, Oulad Daoud, Haddada, villages aujourd’hui à peu près abandonnés et qui passent pour être le berceau de la tribu avec Taghit M’Zidane, les villages précités sont les seuls qui ne soient pas situés dans la vallée de l’Oued El Abiod.
Les autres villages pricipaux sont : Tiranimine, Belhioud, Tabentout, Tagrourt, Amar, El Hamra, Saneuf, Nerkeb, El Beïda, Arris, El El Hammam, Oulad Moussa et, dans la vallée de l’Oued Bacha, principal affluent de l’Oued El Abiod, Hadjedj et Bacha ; enfin, dans la partie nord de la tribu, le village de Foum Toub.
Les Oulad Daoud ont la même origine berbère que les Oulad Abdi ; ils descendent du troisième fils de la seconde femme de Bourek ben Helal ben Ali, originaire de Sidi Okba.
Les indigènes de cette tribu, sont généralement très laborieux. La prostitution, bien qu’y étant moins en honneur que dans l’Oued Abdi, y est pratiquée d’une façon bien marquée.
Les terres de culture des Oulad Daoud sont plus importantes que dans l’Oued Abdi ; elles se composent d’enclaves forestières et des terres de la vallée de l’Oued El Abiod. Les terres de Médina et de Foum Toub, provenant du séquestre et louées aux indigènes, sont d’excellente qualité.
Les jardins dans les Oulad Daoud, sont par contre, bien moindres que ceux situés dans l’Oued Abdi.
L’altitude varie de 800 à 1800 mètres. Le climat, très rigoureux dans la partie nord, est beaucoup plus tempéré dans le sud. La situation sanitaire est bonne.
Le seul personnage religieux de la tribu est le marabout Si Mohammed Saddok ben Tazeronalt, mokkadem de l’ordre des Rahmania, qui dirige la zaouïa d’El-Amra, près Arris. Ce personnage a une influence religieuse très grande, non seulement dans la commune, mais encore dans les Achèches, les Amamras et les Beni Oudjana. il n’a jamais passé pour nous être hostile.
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