L’architecte orientaliste (1)

25 01 2020

 

Par Lorraine Decléty

Doctorante au Collège doctoral européen EPHE — TU Dresden

 

 

 

 

 

 

 

 

Alors que le qualificatif d’« orientaliste » est depuis longtemps employé pour désigner tout peintre du XIXe siècle qui s’est inspiré de l’Orient, il semble saugrenu lorsqu’il est associé au mot « architecte ». Pourtant, l’orientalisme architectural constitua une véritable mode au XIXe siècle. L’étude de l’architecte orientaliste conduit à s’interroger sur le paradoxe qui existe entre le nombre relativement élevé de constructions et l’indifférence dans laquelle sont maintenus leurs créateurs (2). En outre, l’orientalisme architectural fut un style si protéiforme qu’il est difficile d’imaginer un seul type d’architecte. La variété des réalisations orientalistes reflète sans doute plus que les autres néo-styles de l’époque la personnalité de l’architecte, les différentes façons dont il intégra et utilisa ce vocabulaire architectural, que ce soit dans la pierre ou dans les livres. Cette étude vise néanmoins à définir des similitudes entre des architectes dans leur carrière que dans les raisons qui les poussèrent à utiliser un style si particulier.

 

 

 

 

L’absence de formation

 

 

La plupart des architectes dont il est question sont passés par l’École des beaux arts où ils ont reçu une formation académique. Le romantisme puis le positivisme ambiants favorisent, chacun à leur façon, la découverte et la reconnaissance d’autres civilisations et les architectes ne restent pas étrangers à ce mouvement. Cependant, si l’enseignement de l’histoire de l’art à l’école des beaux-arts évolue au XIXe siècle, l’art et l’architecture musulmans n’y sont à aucun moment intégrés (3). De plus, la première moitié du siècle s’avère encore assez pauvre en publications portant sur cet art et est marquée par l’absence de bibliothèque, principal lieu de consultation de ce type de livres inaccessibles à un élève architecte.

 

Ainsi, pour la première génération d’architectes orientalistes et dans une moindre mesure pour la suivante, la découverte de l’architecture islamique ne peut se faire de façon indirecte ; l’expérience du voyage est déterminante.

 

 

 

 

Les voyages

 

 

Voyager en Orient constitue le principal moyen d’être confronté à cet art inconnu. Dans le premier tiers du XIXe siècle, les voyageurs sont frappés par l’architecture andalouse, l’Alhambra surtout, et l’architecture sicilienne des XIIe et XIIIe siècles, « à moitié islamique, à moitié normande, à moitié classique », selon les mots de Viollet-le-Duc. Une fois l’Algérie pacifiée et la Tunisie intégrée à l’Empire français, l’architecture du Maghreb suscite à son tour l’admiration des architectes. Les occasions pour de tels voyages sont en outre nombreuses car au XIXe, il n’est pas rare pour un jeune architecte d’accompagner en mission d’exploration un érudit célèbre et de l’aider dans son travail. Ainsi, Pascal-Xavier Coste (1797-1879) encouragé par son ami Edme-François Jomard, géographe de l’Expédition d’Égypte, quitte la France pour Le Caire en 1817 et reste jusqu’en 1827 au service de Mehmed Ali, vice-roi d’Égypte. Vingt ans plus tard, il accompagne le comte de Sacey en Perse. Ces voyages donnèrent naissance à deux ouvrages importants dans l’histoire de l’orientalisme, L’Architecture arabe ou les Monuments du Caire et les Monuments modernes de la Perse. De la même façon, Eugène Viollet-le-Duc encourage son élève Edmond Duthoit (1837-1889) à partir en mission en Palestine avec l’archéologue Melchior de Vogué. Ce premier voyage en 1861 marque profondément le jeune architecte et sera suivi de nombreux autres au Levant puis au Maghreb. Le cas d’Henri Saladin (1851- ?) est également exemplaire car, après avoir quitté l’École des beaux-arts en 1879 et découvert l’Orient dans le cadre d’une mission, il est envoyé en 1882-1883 en mission archéologique en Tunisie avec l’archéologue René Cagnat. Ce voyage détermine le reste de sa carrière comme nous le verrons plus loin. Il serait facile de multiplier les exemples tant il est vrai que cette expérience, extraordinaire à cette époque, influença profondément l’art encore peu formé de ces jeunes architectes.

 

 

 

 

Les études et les travaux scientifiques

 

 

Pour les générations suivantes, l’architecture musulmane peut être appréciée plus facilement puisqu’à partir des années 1850, de nombreuses études sont publiées et acquises par les bibliothèques comme celles de l’École des beaux-arts (fondée en 1863) et de l’Union centrale des arts décoratifs . En outre, de nombreux anciens élèves de l’École des beaux-arts font don de leurs carnets de dessins afin d’offrir aux élèves un répertoire complet de modèles. Pascal Coste et Jules Bourgoin ont ainsi donné des dessins représentant des monuments et des éléments de décor arabe. Il est malheureusement impossible de savoir si ces ouvrages et ces carnets étaient consultés par les élèves car de telles indications sont absentes des registres des bibliothèques. Mais l’étude de certains projets rendus de concours d’émulation nous permet de croire qu’ils l’étaient au moins partiellement. Ainsi, Alexandre Marcel exécute en style orientaliste un programme de bains publics donné en 1880. En 1887 et en 1905, l’utilisation de ce style est rendue nécessaire par l’intitulé même des sujets, un hammam puis une mosquée. Il reste un projet rendu du Hammam par Jules Astruc . L’étude de la façade laisse à penser qu’Astruc réalisa un pot-pourri à partir d’exemples pioches dans différents sources. La coupole de son hammam s’inspire des monuments persans tandis que la porte d’entrée est un emprunt évident à l’architecture andalouse.

 

Le projet rendu de la mosquée par Edmond Navarre nous permet, quant à lui, de mesurer la place croissante de l’orientalisme. En effet, sa mosquée reproduit des éléments d’architecture maghrébine comme les coupoles aplaties percées de baies en saillie qui n’avaient encore jamais été utilisés par les orientalistes. On peut sans doute y déceler l’influence des publications des missions archéologiques menées en Algérie puis en Tunisie à partir des années 1860.

 

 

 

 

Les revues et les expositions universelles

 

 

Les revues d’architecture ont, elles aussi, joué un rôle dans la diffusion, parmi les architectes, des modèles de l’architecture islamique. En effet, les principales revues comme la Revue générale d’architecture et des travaux publics, l’Encyclopédie d’architecture ou la Gazette des architectes et du bâtiment publient régulièrement des articles souvent illustrés sur l’architecture orientale ou sur quelques réalisations orientalistes. D’après le rapport de 1866 que rédigea le premier bibliothécaire de l’École des beaux-arts, Vinet, concernant la répartition des bulletins de demande d’ouvrages de la bibliothèque, les revues d’architecture comptent parmi les plus demandés. On peut penser qu’il en fut de même les années suivantes et en déduire que les élèves ont pu y découvrir des formes et des motifs qu’ils ignoraient.

 

Enfin, les expositions universelles jouent vraisemblablement un rôle majeur— mais peu mesurable — dans l’appréciation de cette mode. Une partie de l’attention se concentra à chaque exposition sur les pavillons orientaux, de plus en plus nombreux et mettant en scène les architectures du monde arabe et persan. Les abondants commentaires et publications dans la presse contemporaine illustrent cet intérêt mêlé de curiosité. Mais cette fois encore, il est difficile de déterminer précisément l’influence de cette architecture éphémère sur les architectes ; toujours est-il qu’elle contribua à familiariser le public avec d’autres modèles que l’Alhambra, référence reine de l’orientalisme, comme les architectures égyptienne et maghrébine. De plus, les matériaux de ces pavillons étaient réutilisables pour des décors de constructions durables. Ainsi, Jacques Drevet, architecte de la section égyptienne en 1867, remploya des mucharabieh-s d’un pavillon pour la villa du sculpteur Charles Cordier à Orsay.

 

Ces différents sources permettent sans doute aux architectes de compenser l’absence d’enseignement académique. Mais la découverte de l’orientalisme ou de l’architecture islamique reste une expérience très personnelle. S’il est vain de vouloir déterminer un type d’architecte orientaliste, des rapprochements entre certaines personnalités et des similitudes dans la pratique de l’orientalisme peuvent cependant être établis.

 

 

 

 

 

 

Essai d’une typologie : les théoriciens

 

 

Les architectes qui ont façonné l’orientalisme, dans leurs écrits ou dans la pierre, peuvent être répartis en plusieurs groupes. Une des caractéristiques de cette mode est l’importance des théoriciens. La diffusion d’un néo-style nécessite préalablement l’étude de l’architecture originale. Les architectes-voyageurs se sont donc attachés à retracer l’évolution de l’architecture musulmane et à distinguer les différents styles (égyptien, mauresque, ottoman ou perse). En outre, il est possible qu’une carrière littéraire et scientifique en tant qu’orientaliste ait représenté pour ces érudits un moyen d’éviter un insuccès presque certain en tant qu’architecte orientaliste. En effet, malgré une certaine reconnaissance scientifique, l’architecture musulmane est jugée élégante mais légère et peu sérieuse et il paraît difficile pour un architecte d’être couronné de succès s’il se spécialise dans l’orientalisme.

 

Pascal Coste, Jules Bourgoin (1838-1907), Léon Parvillée (1830-1885) et, dans une moindre mesure, Henri Saladin sont les principaux représentants de l’architecte-théoricien. Lors d’une mission en Égypte en 1866 Jules Bourgoin, élève de l’École des beaux-arts, réalise des dessins d’architecture arabe qui serviront de support à son premier traité, Les Arts arabes. Enthousiasmé par ce qu’il a découvert, il décide d’abandonner sa carrière d’architecte pour se consacrer exclusivement à la recherche. Léon Parvillée ne renonce pas totalement à son métier mais, après plusieurs séjours en Turquie (en 1851 puis en 1855 jusqu’en 1867), il se tourne vers la production de céramique tout en écrivant un traité sur l’architecture ottomane, Architecture et décoration turques au XV siècle. Enfin, Henri Saladin n’est pas à proprement parler un théoricien comme le furent les deux précédents, mais il contribua par ses écrits sur l’architecture tunisienne à sa connaissance.

 

 

 

 

 

 

Les éclectiques

 

 

La deuxième catégorie d’architectes peut se définir comme l’opposé de la première. Il s’agit ici d’architectes ne connaissant pas l’Orient et pour lesquels l’orientalisme est une composante de l’éclectisme. On leur doit la plupart des édifices orientalistes en France. Il existe cependant des différences considérables entre, par exemple, Alexandre Marcel qui se définit lui-même comme orientaliste, et deux architectes éclectiques comme William Klein et Albert Duclos (1842-1896), auteurs de deux édifices célèbres à la fin du XIXe siècle, le Hammam et l’Eden Théâtre. Ceux-ci se sont frottés à l’orientalisme de façon ponctuelle tandis que le premier doit sa brillante carrière à sa maîtrise des architectes étrangères.

Cependant, le traitement assez peu rigoureux des références architecturales utilisées et l’absence de réflexion sur le possible renouvellement de l’architecture française (par l’utilisation de ce vocabulaire architectural) réunit ces architectes.

 

 

 

 

 

Deux « orientalistes »

 

 

Deux cas particuliers font le lien entre ces ensembles homogènes. Edmond Duthoit et Ambroise Baudry (1838-1906) ont l’un et l’autre construit en style orientaliste et acquis une connaissance approfondie de l’architecture islamique grâce à aux années passées l’un entre l’Orient et l’Algérie, l’autre en Égypte. Leur compréhension de l’orientalisme est cependant très différente puisque Baudry reproduit dans ses réalisations orientalistes ce qu’il a connu et apprécié en Égypte tandis que Duthoit cherche à créer une architecture nouvelle en combinant ce qu’il connaît. Duthoit poursuit les travaux de Bourgoin tout en mettant en pratique le fruit de ses réflexions tandis que l’intérêt de Baudry pour l’architecture islamique se manifeste par une fidélité exceptionnelle pour l’époque à ses modèles. Ainsi, le projet de mosquée à Paris qu’il élabore en 1896 s’inspire largement de la mosquée de Qâtbay du Caire Entre ces figures, plus ou moins architectes et plus ou moins orientalistes, il est intéressant de mettre en évidence les similitudes de leur parcours.

 

 

 

 

L'architecte orientaliste (1) dans Architecture & Urbanisme 6731841

projet de mosquée à Paris, Ambroise Baudry, 1895

 

 

 

 

 

 

Des architectes orientalistes, plutôt

 

 

Les ressemblances entre ces architectes découlent de la difficulté à réaliser des édifices orientalistes autres que les sempiternels bains, lieux de plaisirs ou cafés. La plupart des architectes trouvèrent en revanche hors d’Europe des conditions favorables à la réalisation de projets plus ambitieux. Léon Parvillée, Ambroise Baudry, Alexandre Marcel ou Jacques Drevet ont tous, plus ou moins longtemps, travaillé dans des pays en pleine mutation comme la Turquie et l’Égypte où les gouvernements encouragent la venue d’architectes européens (quelques exemples allemands sont célèbres comme Diebitsch qui vécut au Caire de 1862 jusqu’à sa mort en 1869 ou encore Franz Schmitz, architecte du khédive Ismail). Ambroise Baudry réalise ainsi ses premières maisons orientalistes au Caire pour des commanditaires tant européens qu’égyptiens. Alexandre Marcel obtient également un succès considérable grâce à la réalisation du quartier européen du Caire, Héliopolis où il construit plusieurs villas orientalistes. La relative liberté dont jouit l’architecte dans ces pays et l’engouement des classes dirigeantes réformatrices pour les modes architecturales européennes (y compris l’orientalisme) expliquent l’attraction exercée sur les architectes orientalistes.

 

 

 

 

 

 

img-7 dans Architecture & Urbanisme

Alexandre Marcel, Palais du prince Hussein, façade sur l’avenue des Palais, Héliopolis, Paris, 25 avril 1908

Source: Les Collections électroniques de l’INHA

 

 

 

Certains architectes ont également en commun d’avoir créé une relation particulière avec leur commanditaire, dans laquelle se mêle confiance et exigence d’authenticité. Le degré d’orientalisme conféré à une œuvre dépend en effet directement des désirs du maître d’ouvrage et détermine la marge de manœuvre de l’architecte. Celui-ci peut en effet donner libre cours à ses talents lorsque le commanditaires souhaite recréer un univers « authentiquement » oriental. Certaines pièces créées par Edmond Duthoit dans le château d’Abbadia, les aménagements d’intérieurs parisiens de Baudry ou des décors de Parvillée font partie des plus belles réalisations orientalistes dans la mesure où l’architecte et le commanditaire parlent d’une même voix.

 

 

Enfin, la place de l’État dans la carrière d’un architecte constitue un point important. La réalisation lors des Expositions universelles de pavillons exotiques de plus en plus conséquents peut marquer le début d’une carrière d’orientaliste ou consacrer une réputation : ainsi, le pavillon espagnol mi-baroque mi-mauresque et la reconstitution du temple d’Angkor Vât en 1900 déterminent la vocation d’Alexandre Marcel tandis qu’Henri Saladin est chargé de la construction en 1889 et 1900 du pavillon de la Tunisie en raison de sa connaissance de cette architecture. La commission des monuments historiques, à laquelle appartiennent Duthoit, Ballu et Saladin, apparaît comme un autre cadre privilégié de cette mode puisque les architectes envoient régulièrement des relevés de leurs travaux au Salon. À l’instar de constructions orientalistes, ces dessins contribuent à diffuser un vocabulaire nouveau.

 

 

L’architecte orientaliste s’avère ainsi, par certains aspects, un praticien particulier. Il faut dès lors s’interroger sur les raisons qui le poussent à participer à cette mode.

 

 

 

 

 

 

 

Intérêt de la théorie ou facilité de l’architecture ?

 

 

Les architectes-théoriciens voient dans l’orientalisme un des éléments permettant de renouveler l’architecture française par la réutilisation du système ornemental arabe. Bourgoin, Parvillée et Duthoit ont ainsi démontré l’existence, dans les compositions ornementales, de règles dérivées de la géométrie élémentaire. De façon évidente pour Duthoit mais moins pour les deux autres, ces découvertes s’ancrent dans la réflexion analytique sur l’architecture amorcée par Viollet-le-Duc, celui-ci soutenant ces thèses pour entamer un peu plus la prééminence de la tradition classique. La préface par Viollet-le-Duc des ouvrages de Bourgoin et Parvillée ainsi que son long compte rendu des Arts arabes de Jules Bourgoin dans la Gazette des Architectes est d’ailleurs significatif. Il existe ainsi une véritable filiation intellectuelle entre ces personnalités. Imprégné des préceptes de son maître, Duthoit a étudié l’art ornemental islamique à l’aide des instruments intellectuels de l’école rationaliste. Bien plus que la construction des édifices, il admire « la science décorative des Arabes » dont il s’inspire dans ses réalisations (aussi bien au château de Roquetaille qu’à Abbadia) car elle découle des principes universels de la décoration.

 

Elle peut ainsi être intégrée à n’importe quelle composition afin d’élaborer un nouveau vocabulaire ornemental.

 

La majorité des architectes aborde cependant l’orientalisme d’une toute autre façon. L’œuvre d’Alexandre Marcel illustre une des contradictions de l’architecture du XIXe siècle : l’intégration de formes nouvelles ne permet pas de renouveler les problématiques architecturales. Lui et les autres passent aisément d’un exotisme à un autre en fonction du programme imposé. Ils cèdent ainsi au goût de leurs contemporains en édifiant des édifices qui les transportent dans un Ailleurs fantasmé. Albert Duclos est mentionné dans différents dictionnaires d’architectes avant tout comme l’auteur du Hammam et l’Eden Théâtre. Ces deux réalisations marquent fortement une carrière plutôt banale. Les architectes chargés des pavillons orientaux trouvent aussi dans ces occasions le moyen de sortir un moment de l’immense anonymat de la profession. Cette gloire éphémère se manifeste par diverses décorations et récompenses et par des articles dans les journaux. Drevet est l’archétype de l’architecte moyen, qui connaît ses principaux succès en 1867 avec la section égyptienne et en 1878 avec la construction de la partie du Syndicat oriental (Siam, Perse, Chine) de la rue des Nations.

 

 

Hybride, l’architecte orientaliste oscille sans cesse entre le plaisir de créer une architecture séduisante et la volonté de trouver une justification rationnelle à son utilisation. Il n’a pas été question dans ces lignes des nombreux architectes qui ont puisé discrètement aux sources de l’Orient mais les mentionner, aux côtés de ceux qui ont été cités dans ces lignes, aide à comprendre la perception et l’utilisation extrêmement variées de ce style par les architectes du XIXe siècle. Entre des attitudes contraires se trouve un large éventail de jugements, écho et origine de la diversité de l’orientalisme en France.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Nous ne nous intéresserons, dans ces lignes, qu’aux architectes qui ont construit au moins deux édifices significatifs dans ce style et laissons volontairement de côté tous ceux pour qui il ne représente qu’une parenthèse, à la fois dans leur œuvre et dans le jugement des contemporains. Ainsi, il ne sera pas question de Charles Rohault de Fleury, auteur de l’Hippodrome national en 1845, pourtant un des premiers édifices marquants de cette mode.

 

 

 

2. Des monographies récentes ont cependant permis de connaître mieux la carrière de certains d’entre eux comme Pascal-Xavier Coste ou Ambroise Baudry.

 

 

 

3. Dans une lettre adressée au directeur de l’École des beaux-arts en 1892, à l’occasion d’un don de dessins de Jules Bourgoin, Eugène Miintz, bibliothécaire de l’École, indique que « ces documents [des dessins de monuments arabes du Caire] ne rentrent qu’indirectement dans le programme de l’enseignement donné à l’École des beaux-arts », Arch. nat., AJ52 447.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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