Le Royaume D’Alger sous Le Dernier Dey – 3ème partie -

14 05 2019

 

 

 

 

 

 

 

  

Chapitre Deuxième

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DAR ES-SOLTANE

 

 

 

I — Ahl el Makhezène

 

1re CATÉGORIE. — GROUPES GUERRIERS

 

 

 

1. EL-DJEZAIR (5 juillet 1830) (Alger). – Ville forte, port de guerre. — Résidence du Dey-Souverain. — Garnison turque composée de 15 seffari de 23 hommes chacune, soit 345 janissaires en activité.— Un nombre égal en colonne ou en disponibilité et autant en congé temporaire. — Des gardes d’honneur dits Zaouaoua. — Une nombreuse artillerie répartie à la Casbah, à la Marine et dans 17 forts ou batteries qui s’échelonnaient autour de la rade, depuis le Bordj-Matifou jusqu’au Bordj-Sidi-Feredj (Sidi-Feruch ou Torre-Chica). — A Mers-ed-Debane (Pointe-Pescade), il y avait, en outre de l’artillerie, une garnison de 3 seffari.— En 1830, le Dar-es-Soltane comprenait 5,092 Turcs en état de porter les armes déduction faite de 300 enfants de troupe inscrits et de 3,450 Kouloughli.

 

 

 

 

2. HADJOUTE-EL-ÔUTA (Hadjoutes de la plaine) — Mélange de Djouad, d’aventuriers, de déclassés et de gens provenant des tenanciers, fermiers et familiers, tant des grands officiers de la cour du Dey que du domaine administré par le khodjet-el-khil. 1,000 cavaliers disséminés dans tout l’outane de l’Oued-Sebt et des Beni-Khelil (Voir ces outanes, section des Rayât). — (Mitidja occidentale et, centrale, grande banlieue d’Alger).

 

 

 

 

3. SOUMATA (1842).— Oued-Djeur D.C. (El-Affroun, P. E. et Hammam-Rhiga, M.).

 

 

 

 

4. BOU-HALOUANE (1842). — Bouhalouane, D. C. partie (Hammam-Righa, M.).

 

 

 

 

5. MOUZAIA (1842). — Tamesguida, D. C. (Médéa, P. E. ; Lodi, P. E.) ; Mouzaïa, D. C. (Mousaïaville, P. E. ; La Chiffa, P. E.).

 

 

 

 

6. ZOUATNA (1834-1842). — Bouderbala, D. C; Mosbaha, D. C. (Palestro, M. Et Palestro, P. E.).

 

 

 

 

7.8.ZMALA-BENHAROUN (1847) et HARCHAOUA (1847). — Harchaoua, D. C. (Palestro, M. et Benharoun, C).

 

 

 

9. ZMALA-ABID-AKBOU ou d’OUM-NAIL (1844). — ZMOUL-DES-ISSÈRE, partie de l’ancien douar-commune de Teurfa dont le territoire a été remis après l’insurrection de 1871 aux colons d’Isserville, P.E. Et de Bordj-Ménaïel, P. E. (l’ancien Bordj-Ménaïel était, en 1830, un magasin du Makhezène).

 

 

 

 

10. ZMALA-CHABET-EL-AMEUR (1851). — Chabet-el-Ameur_ centre dans la commune d’Isserville, P. E. et Chenacha, D. C. partie (Isserville, P. E.).

 

 

 

 

11.MAKHEZÈNE-EL-AMRAOUA (ou du SEBAOU) (1844-1847). — 16 zmalas distinctes; 500 chevaux.

 KEF-AOGAB, DRA-BEN-KHEDDA. — Ancien D. C. Dra-ben-Khedda, Kef-Aougab, S. I. (Rebeval, P. E. ; Mirabeau, P. E. et fermes de Dra-ben-Khedda).

 BORDJ-SEBAOU, EL-ITAMA., SIDI-NAMANE. — Sidi-Namane, D. C. (Dellis, M.).

 TAOURGA. —- Taourga, D. C. (Rebeval, P. E.).

 (Ces six zmala, dites des AMRAOUA TAHTA, ou de la plaine, et celle des ABED-CHEMLAL restèrent toujours dévoués aux Turcs) ;

 

 

les neuf suivantes étaient moins en main et se révoltèrent souvent:

 AÏT-BOUKHALFA, TIZI-OUZOU.— Belloua, D. C. (Tizi-Ouzou, P. E.).

 ABID-CHEMLAL, TINIZAR-LEGHEBAR, TALA-OTMANE, ISSIKHÈNE-OU-MEDDOUR. — Sikh-ou-Meddour, D. C. (Tizi-Ouzou, P. E. et les fermes de Sikh-ou-Meddour).

 IGHIL-OU-RADJA. — Sikh-ou-Meddour (territoire décolonisation de Tizi-Ouzou, P. E.).

 TIKOBAÏNE. — Tikobaïne, D. C. (Dellys, M.).

 TEMDA, MEKLA. — Mekla, D. C. (Haut-Sebaou, M. ; Mekla, P. E. ; Temda, centre de Haut-Sebaou, M.).

 

 

 

 

12.BORDJ-SEBAOU (1851). — Construit vers 1720; zmala de 60 zmoul du caïd turc; azel (Dellys, M., et territoire de colonisation).

 

 

 

13. BORDJ-TIZI-OUZOU (1851).— Garnison de 50 janissaires; réduite à 29 en 1830; canons (Tizi-Ouzou, sous-préfecture).

 

 

 

 

14. BORDJ-BOGHNI (1848-1851). —Construit vers 1723; reconstruit en 1823; artillerie et garnison de 100 janissaires ; réduits à 62 en 1830; Boghni, centre français de la commune mixte de Dra-el-Mizane ; Abite ou Aïte-Aklam, D. C. (Dra-el-Mizane, M.).

 

 

 

 

15. ZMALA d’AINE-ZAOUIA, ou des GUECHTOULA, ou de BOGHNI (1848-1851). — 300 cavaliers ; azel ; Aïne-Zaouïa (Dra-el-Mizane, P. E.).; Pirette (Dra-el-Mizane, M.).

 

 

 

 

16. INEZLIOUN (1844-1849). — OULED-AÏSSA, EL-GIROUANE, OULED-SALEM, OULED-RACHED, OULED-CHAAB, relevaient depuis 1829 de Ben Zamoun, chef des Iflissène (Oum-el-lil),

 MRABTINE et CHABET-IKHELEF (1844). — Nezlioua, D. G. (Dra-el-Mizane, M.).

 

 

 

 

17. GRAND MAKHEZÈNE DES ARIB (1834-1842-1844). — Centre sur l’Oued-el-Akahal.

 BENI-MESLEM, OULED-MAHÏA, GAMRA, EL-HODBANE, OULED-ZIDANE, OULED-ALIANE, EL-AOUFIA, EL-MICISSA, BENI-OGBA, EL-DEGHAFLA, GOURA-TEZERIT, OULED-SELMOUN, OULED-KHALIFA, etc.

 

Sidi-Khelifat, D. C. ; Sidi-Zouïkate, D. C. ; Koudiate-el-Amra, D. C; Aïne-Tizirite,T). C. (Aïne-Bessem, M.). Aïne-Bessem, D. C, partie (Aïne-Bessem, M.); partie dite Deghajîa-Zeroua (Bir-Rabalou, P. E.).

 

 

 

 

18. Confédération des BENI-DJAAD. — Un makhezène de force variable, tiré de toutes les fractions de la confédération, fournissant chacune deux ou trois hommes mêlés aux ARIB (les BENI-DJAAD sont classés dans la section des alliés et vassaux). C’est là que sera donnée la concordance avec les divisions modernes.

 

 

 

 

19. Confédération des BENI-SLIMANE (1842-1151). — Tribus Sbahia dans lesquelles étaient mêlées quelques familles des vassaux immédiats de la zaouïa de Tourtasine, dont l’influence s’étendait sur toute la confédération.

 MEZRENA, COUDIAT-EL-HAMRA. — Mezrenna, S. I. (Tablate, M.).

 AHL-EL-EUCHE. — Ahl-el-Euche, S. I. (Tablate, M.).

 OULED-THAANE. — Ouled-Thaane, S. I. (Aumale, M.).

 OULED-ZENIME. — Ouled-Zenime, S. I. (Aumale, M.).

 OULED-SOLTANE. — Tiara, S. I. (Tablate, M.); Ouled-Soltane, S. I. (Aumale, M.).

 OULED-MESELLEM, BENI-MALOUM. — Ouled-Mesellem, S. I. (Tablate, M.).

 OULED-ZIANE, BENI-SILEM, BENI-IKHELEF, MELOUANEEl-Ouzana, S. I. (Tablate, M.).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

II. — Ahl el Makhezène

 

2e CATÉGORIE. — TENANCIERS, FERMIERS ET AUXILIAIRES DIVERS

 

Les apanagistes, azeliers, fermiers et auxiliaires divers étaient assez nombreux, dans la plaine de la Mitidja surtout, mais c’étaient des familles isolées occupant des propriétés ou domaines d’une étendue trop restreinte pour constituer des groupes territoriaux, comme cela avait lieu dans les autres beyliks.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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CAPITALES Dénomination traditionnelle et usitée par les Turcs pour les grands groupes

 

PETITES CAPITALES. Dénominations traditionnelles des fractions, tribus, groupes, subdivisions.

 

Italiques Noms officiels modernes. (sous l’administration coloniale) 

 

( ) Parenthèses.. Communes où elles sont situées.

 

D. C. Douar commune ou section constituée et délimitée.

 

S. I. Section indigène.

 

M. Commune mixte.

 

P. E. Commune de plein exercice.

 

T. C. Territoire de commandement.

 

K. Kaïdat.

 

C. Centre de colonisation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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